Madame DUFOUR, ses enfants et petits enfants
Je tenais à vous présenter mes sincères condoléances ainsi que ma maman et ma soeur Christine. Nous avons connu votre mari dès notre arrivée à DESVRES. Nous sommes arrivés à DESVRES car mon père était gendarme. Ma soeur ainée et moi-même avons eu comme professeur votre mari en mathématiques et en musique bien entendu. Ma soeur a même fait des colonies de vacances avec vous, j’ai failli aussi mais m’y étant prise trop tard, il n’y avait plus de place et votre mari de ce fait m’avait mise en relation avec Gérard Decock (récemment décédé). Je garde de votre mari la mémoire d’un homme droit, juste, grand pédagogue, aimant sa profession, patient car il en fallait avec moi ; en effet, les mathématiques n’étaient pas ma matière préférée. Je suis moi-même enseignante aujourd’hui et c’est grâce à votre mari et à d’autres professeurs passionnés si j’ai pu accéder à cette fonction. Nous avons aussi des amis qui habitent près de chez votre fille il me semble à BARRAUX. Encore une fois, Madame Dufour, je vous réitère mes sincères condoléances. Je n’ai appris qu’aujourd’hui le décès de Monsieur Dufour par l’intermédiaire de Madame Yvart qui a prévenu ma maman. Je serais allée saluer une dernière fois votre mari et lui rendre hommage. J’en suis désolée. Soyez courageux dans cette épreuve comme il l’aurait souhaité, j’imagine. Sincères amitiés.